Les Unités spéciales comprennent 5 unités, pour un effectif représentant environ 85 policier.ière.s et employé.e.s non-policier.ière.s :
- le DARD
- la K9
- les brigades du lac
- le NEDEX
- la Zone carcérale
Pour pouvoir rejoindre les US, il faut généralement quelques années de pratique à la Gendarmerie Mobile (GM) ou la Gendarmerie Territoriale (TER), voire à la Police de Sûreté.
Des examens d’entrées poussés, tant physiques que techniques, sont réalisés, avant une évaluation psychologique. Puis, en cas d’acceptation et d’intégration provisoire, il s’en suit une période probatoire de plusieurs mois, qui peut varier selon l’unité, avant une nomination définitive et une incorporation.
Concernant la zone carcérale qui est composée pour la quasi-totalité de personnel non-policier, les tests sont adaptés aux exigences spécifiques de cette entité.
Il procède aux contrôles de vitesse au moyen d’appareils de mesure mobiles, fixes ou semi-stationnaires sur les routes du canton, sur les autoroutes comme dans les localités. Il engage également des dispositifs de contrôle du bruit.
Cette brigade intervient auprès des élèves des établissements scolaires vaudois, dès leur plus jeune âge, ainsi qu’auprès des apprenti.e.s, afin de les sensibiliser sur la connaissance graduelle des règles de la circulation en vue de leur comportement comme usager.ère de la voie publique et comme conducteur.trice de véhicule pour demain. Elle organise également des campagnes de prévention routière en collaboration entre autres avec le BPA ainsi que le TCS et participe à diverses manifestations en relation avec le domaine routier.
Son.sa responsable apporte un appui en interne pour toutes les questions liées à la législation routière et prodigue des conseils aux différentes administrations, dans ce même domaine.
Ce bureau est spécialisé en matière de circulation, plus précisément en accidentologie. Son personnel s’assure de la qualité des rapports avant leur transmission aux magistrat.e.s.
Il entreprend toutes les démarches nécessaires afin d’identifier les auteur.trice.s de fuite après accident au moyen des éléments à disposition, tout comme dans la recherche de véhicules dans le cadre d’une procédure judiciaire.
Elle est composée d’enquêteur.trice.s et de photographes qui sont amené.e.s à gérer principalement les accidents de la circulation graves ou mortels nécessitant des enquêtes complexes et des moyens techniques de pointe comme le scanner 3D ou l’utilisation de drones. Elle intervient également sur les accidents d’aviation, ferroviaires ou autres moyens de transport, à l’exclusion des accidents de la navigation. Les spécialistes du scanner 3D peuvent également être amené.e.s à intervenir sur des scènes de crime au profit de la Police de sûreté.
La Circulation comprend 5 unités, pour un effectif représentant environ 70 policier.ière.s et employé.e.s non-policier.ière.s :
- l’Unité Circulation (UC)
- le Bureau des accidents
- le Bureau de la législation
- la Prévention routière
- le Bureau du Radar
Pour pouvoir rejoindre la Circulation, il faut généralement quelques années de pratique à la Gendarmerie Mobile (GM) ou la Gendarmerie Territoriale (TER).
La Gendarmerie Territoriale (TER) assure les missions d’investigations judiciaires, de proximité et d’intervention en appui de la Gendarmerie Mobile (GM) sur l’ensemble du territoire vaudois. La TER est organisée en 4 arrondissements de Gendarmerie dans lesquels on retrouve 28 postes, 8 postes « antennes » et 2 postes de Gendarmerie mobile. L’activité des 250 collaborateur.trice.s de ce service est planifiée sur l’ensemble de la semaine (week-end compris) ainsi que par des permanences 24h/24h afin de répondre aux missions régionales ou lors de manifestations.
Les missions principales de la TER sont :
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Effectuer des enquêtes judiciaires à caractère local ou régional ;
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Traiter les réquisitions judiciaires selon les directives du Ministère Public ;
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Assurer des permanences judiciaires afin de prendre en charge le suivi de certaines affaires de la Gendarmerie Mobile ;
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Traiter les réquisitions administratives des autorités requérantes (Préfecture, Office des poursuites ; Services des automobiles et autres) ;
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Assurer les relations avec les partenaires locaux et les autorités communales ;
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Mettre en œuvre une présence de proximité par le biais d’actions préventives et de partenariats à l’échelle locale, notamment avec les postes de Gendarmerie mobile ;
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Assurer l’ordre public lors de manifestations ou de matchs ;
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Collaborer étroitement et au quotidien avec les partenaires, les polices communales vaudoises, la Douane suisse, les autres polices cantonales ainsi que la Gendarmerie française ;
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Assurer la sécurité des audiences dans les tribunaux d’arrondissements ;
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Appuyer la Gendarmerie Mobile dans sa mission de primo-intervenant.
En complément des missions générales ci-dessus, la TER a développé quatre concepts spécifiques :
La cellule graffitis : cette entité traite l’ensemble des affaires pénales liées aux graffitis et aux tags. Son action vise également à coordonner les investigations au niveau cantonal, intercantonal et international sur cette problématique.
Le peloton de montagne : ces femmes et ces hommes interviennent pour des accidents, des disparitions et toutes les interventions liées à l’activités de montagne (été comme hiver). Ils.elles collaborent étroitement avec les colonnes de secours et effectuent également de la prévention et de l’éducation. Les intervenant.e.s judiciaires montagne (IJM) sont des spécialistes expérimenté.e.s qui ont participé à des tests et des formations spécifiques.
Le peloton cycliste : de manière ponctuelle, ces gendarmes œuvrent à vélo afin de compléter les patrouilles motorisées et pédestres. Ils.elles renforcent la police de proximité de par leur visibilité et leur disponibilité. Certain.e.s gendarmes sont formellement membres du peloton cycliste et reçoivent une formation spécifique. D’autres peuvent également utiliser ce moyen si le poste est équipé.
Les répondant.e.s de proximité : ces gendarmes agissent sur des problèmes récurrents d’incivilités et d’insécurités qui nécessitent des interventions répétitives des patrouilles. Avec la mise en place d’un processus de résolution de problème spécifique, ils.elles répondent aux attentes et aux sollicitations de la population. Leur travail permet de faciliter l’implication, à tous les échelons, de l’ensemble des acteur.trice.s concerné.e.s par les problèmes de sécurité publique.
Les collaborateur.trice.s de la TER effectuent un travail très diversifié. Les semaines sont rythmées par du travail d’enquête (surveillance, investigation, audition), des patrouilles, la gestion de manifestations ainsi que des missions de proximité. Ils.elles permettent ainsi d’assurer les procédures judiciaires et/ou administratives dans la profondeur et offrent un service professionnel complet à la population. En complément, et comme tout.e gendarme, ils.elles peuvent se spécialiser dans d’autres domaines.
Forte d’environ 300 collaborateur.trice.s, la Gendarmerie Mobile (GM) assure prioritairement les missions de police-secours (appels au 117) et est présente sur l’ensemble du territoire vaudois. Elle est organisée en 6 sections actives 7 jours sur 7 et 24h/24h, placées sous la conduite d’officier.ière.s opérationnel.le.s. Les sections comptent chacune 4 unités (UGM) stationnées dans l’un des 4 centres de Gendarmerie, soit à Yverdon-les-Bains (Nord), Bursins (Ouest), Rennaz (Est) et Le Mont-sur-Lausanne (Centre).
Ces femmes et ces hommes agissent toute l’année en qualité de premier.ière.s intervenant.e.s sur tous types de missions, comme par exemple :
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intervenir sur des bagarres, rixes, violences domestiques, incendies, incivilités, levées de corps, demandes d’assistance, nuisances sonores ;
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renforcer la présence visible de proximité sur le terrain par des actions préventives ou répressives, en fonction des problèmes locaux signalés ou phénomènes délictueux ;
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traiter les accidents de la circulation, du dégât matériel à celui mortel, y compris sur l’autoroute;
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exercer la surveillance du trafic routier sur l’ensemble du canton ;
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accompagner certains transports spéciaux ou sensibles ;
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établir des constats et enregistrer des plaintes pénales (cambriolages, dommages à la propriété, vols, violences domestiques, agressions, etc.) ;
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gérer les événements judiciaires de courte durée et contribuer à la réussite de l’enquête, avec l’appui de la Gendarmerie Territoriale ou de la Police de sûreté ;
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assurer l’ordre public lors de regroupements, manifestations ou matchs ;
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collaborer étroitement au quotidien avec les partenaires, les polices communales vaudoises, la Douane suisse, les autres polices cantonales ou la Gendarmerie française.
Formé.e.s à toutes éventualités, les collaborateur.trice.s de la Gendarmerie Mobile, qui jouent un rôle important de primo-intervenant.e, suivent de nombreuses formations. Aguerri.e.s en sécurité personnel, secourisme, tir, conduite automobile ou encore en maintien de l’ordre, il leur arrive fréquemment de passer d’un type d’événement à un autre au cours de leur service. Il arrive par exemple qu’ils.elles se portent au secours d’un.e blessé.e, puis règlent la sécurité et le constat d’un accident, avant de se rendre au domicile d’une personne âgée pour lui porter assistance. Ainsi, ils.elles démontrent toute leur capacité à réagir rapidement, à se réorganiser, à s’adapter aux circonstances avec professionnalisme, tout en favorisant une action de proximité.
En fonction de son affectation, le.la gendarme œuvre initialement dans les domaines suivants :
Gendarmerie Mobile (GM)
ou
Gendarmerie Territoriale (TER)
Après quelques années de service, il.elle a la possibilité de rejoindre la circulation (unité circulation, bureau des accidents, législation, prévention routière et radar) ou une unité spéciale (brigade canine, groupe d’intervention (DARD), brigade du lac, zone carcérale ou spécialiste en dépiégeage (NEDEX)).